Cet homme dépense 300 000€ pour un logement déclaré inhabitable

La rédaction
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Cet homme dépense 300 000€ pour un logement déclaré inhabitable
Cet homme dépense 300 000€ pour un logement déclaré inhabitable !-© iStock

Cet homme a perdu la coquette somme de 300 000 euros dans l’achat d’un appartement qui -finalement- a été déclaré inhabitable. On vous raconte tout dans les prochaines lignes de ce nouvel article.

Cet homme dépense 300 000€ pour un logement déclaré inhabitable

Depuis quatre ans déjà, ce propriétaire est contraint de payer son crédit sans pouvoir le louer ou y habiter. Et pour cause : il a eu le malheur d’investir dans un bien déclaré inhabitable en 2020, racontent nos confrères de La Dépêche du Midi.

L’immeuble où il a investi en 2016 est en effet menacé d’effondrement, à l’image de ce qui est arrivé à celui du 4 rue Saint-Rome le 9 mars dernier à Toulouse.

Son 3-pièces de 70 m2 menace ruine depuis novembre 2020. Depuis, l’immeuble du 5 rue Pharaon est vide de tout occupant. « Des fissures importantes ont été détectées sur un immeuble attenant, au 2-4 rue des Poutiroux, ce qui a entraîné cet arrêté de péril imminent de la mairie de Toulouse« , raconte-t-il sa mésaventure à La Dépêche du Midi.

« Je ne peux ni y habiter, ni le louer ».

« Depuis, déplore-t-il, je me trouve dans une situation ubuesque. J’ai investi 300 000 euros dans cet appartement, je l’ai rénové. J’ai un crédit qui court dessus, que je dois rembourser à hauteur de 1 500 euros par mois. Or, je ne peux ni y habiter, ni le louer ».

Il continue, avec les autres copropriétaires de l’immeuble, de subvenir aux frais de mise en sécurité du bâtiment, pour ne pas qu’il s’écroule. « L’installation des étais de soutènement nous a coûté 100 000 euros. Et la location s’élève à 25 000 euros, à débourser chaque année par la copropriété. Entre le crédit de l’appartement, les frais de syndic, d’assurance et les frais de sécurisation de l’immeuble, j’ai déboursé 30 000 euros par an depuis 4 ans. Et je ne sais pas quand cela va s’arrêter. »

« L’assurance ne nous couvre pas et nous a lâchés. »

Comme si sa situation n’était déjà pas assez pénible, l’assurance l’a laissé tomber et parce que, peut-on y lire, l’immeuble n’est pas effondré mais « seulement » en état de péril.

« Tout cela va passer devant un juge qui va déterminer les responsabilités, et après il y aura un combat d’avocats. Celui du syndic, des assurances. On est partis pour 5 à 15 ans de procédure », regrette-t-il.

« Depuis le début de l’hiver, il est squatté ».

« Les squatteurs ont réussi à y pénétrer. On voit des gens par la fenêtre, qui font la fête…(…) Je ne sais pas dans quel état je vais le récupérer, si je le récupère un jour… »

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