Météo : vagues de chaleur intenses jusqu'en mai avec El Niño ?

Météo : vagues de chaleur intenses jusqu’en mai avec El Niño ?

La rédaction
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Durée de lecture : 3 minutes
Météo : vagues de chaleur intenses jusqu'en mai avec El Niño ?-© iStock

Comme révélé par l’Organisation météorologique mondiale, ce fameux phénomène météorologique compte parmi l’un des cinq plus puissants jamais enregistrés. Comme relayé par nos confrères de tf1info, El Niño « a atteint son pic en décembre » et ce n’est peut-être pas encore fini. L’enfant terrible du climat devrait entraîner des températures records jusqu’en mai. L’équipe rédactionnelle vous décrypte tout dans les prochaines lignes de ce nouvel article.

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Météo : vagues de chaleur intenses jusqu’en mai avec El Niño ?

« Des températures supérieures à la normale sont prévues sur presque toutes les zones terrestres entre mars et mai« , annonçait ce 5 mars 2024, l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

El Niño « s’affaiblit progressivement mais continuera d’avoir un impact sur le climat mondial dans les mois à venir, alimentant la chaleur emprisonnée par les gaz à effet de serre issus des activités humaines« , souligne également l’Organisation des Nations unies.

Les prévisions de l’OMM sont formelles. « Il y a environ 60% de chances qu’El Niño persiste entre mars et mai et 80% de chances que des conditions neutres (ni El Niño ou La Niña) soient observées d’avril à juin ».

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« 2023 a été de loin l’année la plus chaude jamais enregistrée »

Ces chiffres s’inscrivent dans un contexte de records climatiques incessants. Depuis juin 2023, « chaque mois a établi un nouveau record mensuel de température, et 2023 a été de loin l’année la plus chaude jamais enregistrée », rappelle Celeste Saulo, la nouvelle Secrétaire générale de l’OMM.

« L’atmosphère n’est pas le seul à être en surchauffe. Dans les océans aussi, le thermomètre bat des records. »

« El Niño a contribué à ces températures records, mais les gaz à effet de serre qui emprisonnent la chaleur en sont sans équivoque le principal responsable« , pointait-elle du doigt.

En outre, le phénomène a exacerbé le réchauffement océanique, bien que cette élévation thermique ne puisse être entièrement imputée à El Niño.

« Le réchauffement des océans entraîne celui de l’atmosphère et une augmentation de l’humidité, ce qui provoque des précipitations plus intenses« , avertit auprès de l’AFP Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.

Qu’en est-il des prévisions futures ?

L’épisode actuel, qui s’est développé en juin 2023, a culminé entre novembre et janvier, enregistrant des pics de température dépassant de près de 2,0°C la moyenne de surface de la mer pour la période 1991-2020, dans le Pacifique tropical oriental et central.

L’OMM prévoit désormais une évolution probable vers La Niña, phénomène inversant la tendance en refroidissant les températures, pouvant survenir « plus tard cette année« , après une période de conditions neutres entre avril et juin.

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