Une grosse réforme en vue concernant les allocations familiales versées par la Caf. Une nouveauté qui va plaire à tous les parents. L’équipe rédactionnelle de cafebabel.fr vous fait le point sur la question.
« Mieux accompagner ceux qui reviennent au travail et les Français au SMIC»
Emmanuel Macron a annoncé que la baisse d’impôts de deux milliards d’euros, destinée aux classes moyennes, sera mise en place dès 2025. Pour concrétiser sa promesse, le gouvernement travaille sur plusieurs pistes dont la possibilité d’étendre l’accès aux allocations familiales dès le premier enfant.
L’objectif est de « mieux accompagner ceux qui reviennent au travail, mais aussi les Français qui sont au SMIC et un peu au-dessus du SMIC », expliquait le Chef de l’Etat durant une conférence de presse le 16 janvier 2024.
« Un dispositif à l’articulation du travail et de la garde d’enfant »
« Remonter le bas du barème de l’impôt sur le revenu permet un ciblage assez précis. Mais cela concernerait les classes moyennes supérieures », analyse François Ecalle, ancien magistrat de la Cour des comptes et expert des finances publiques à l’origine du site Fipeco dans les colonnes du journal économique Les Echos.
« Intuitivement, je pense qu’il faudrait un dispositif à l’articulation du travail et de la garde d’enfant – c’est le sujet bloquant pour la reprise d’activité au-delà des effets de seuil. », Précise pour sa part le député Renaissance, Mathieu Lefèvre.
CAF : ce gros changement concernant les allocations familiales, tous les parents concernés
Un grand changement portant sur les allocations familiales est envisagé. « L’idée, indique Alexandre Holroyd, député Renaissance, c’est de trouver une aide ciblée pour ce moment critique de la vie des classes moyennes ».
De ce fait, la réforme entend permettre aux familles d’accéder à cette aide de la Caisse d’allocations familiales à partir du premier enfant au lieu du second enfant comme c’est encore le cas.
« C’est pourtant au premier que de nombreux coûts apparaissent », précise David Amiel, député Renaissance.
Cette enveloppe nécessaire pour mettre en place l’ensemble des mesures.
Si cette possibilité réjouirait sans aucun doute de nombreux parents, il ne s’agit pour l’instant que d’une piste, la réflexion, ajoute David Amiel, est à un stade « préliminaire ».
Une évaluation des coûts est en cours, suggérant des dépenses qui devraient s’estimer autour de 1 milliard d’euros, bien en deçà des 2 milliards d’euros mentionnés par Emmanuel Macron.
« Ce geste aurait l’avantage d’être bien visible, et pourrait être calibré de manière à cibler plus spécifiquement les classes moyennes », glissent nos confrères des Echos.