Jugé pour obtention de logement avec faux bulletins de salaire et loyers impayés

Jugé pour obtention de logement avec faux bulletins de salaire et loyers impayés

La rédaction
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Durée de lecture : 4 minutes
Jugé pour obtention de logement avec faux bulletins de salaire et loyers impayés !-© Adobestock

Il fournissait de faux bulletins de salaire pour obtenir son logement, il ne payait pas non plus ses loyers. Cet homme de 27 ans jugé ce mardi 9 janvier 2024 pour quatre affaires.

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4 affaires en cours…

Ce récidiviste, coutumier d’une conduite sans permis, fait également face à des accusations d’escroquerie, d’abus de confiance et de détention de stupéfiants.

Ces quatre affaires distinctes ont toutes été jugées durant l’audience du 9 janvier dernier au tribunal de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

Les deux victimes ne s’étaient jamais vues avant cette audience. L’absence du prévenu n’a surpris ni le tribunal correctionnel, ni le parquet.

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« C’est une personne particulièrement fuyante. Les enquêteurs ont eu le plus grand mal à l’auditionner car il ne répondait pas aux convocations. », commentaient le président Stéphane Benmimoune et la procureure de la République Mathilde Defretin.

Jugé pour obtention de logement avec faux bulletins de salaire et loyers impayés

Ce prévenu avait jusqu’alors cinq condamnations à son casier judiciaire. Une Nazairienne raconte l’avoir loué un appartement à 550 euros début avril 2021.

Le jeune homme de 27 ans lui avait fait bonne impression en lui ayant remis des bulletins de salaire et un contrat de travail à durée déterminée.

N’ayant reçu ni son premier loyer, ni le chèque de caution du même montant, la propriétaire s’est informée auprès de son employeur.

C’est à ce moment qu’elle a réalisé que le locataire était inconnu de l’entreprise. Tout était donc faux. Il est reparti du logement au bout de six mois, sans payer un seul loyer. Il a de plus, emporté plusieurs objets avec lui.

Le vingtenaire admet avoir uniquement volé une couette. « Les oreillers, ce n’est pas moi. Le décodeur TNT, il a grillé, je l’ai jeté, la table basse, elle était vieille et fragile… Mais je suis prêt à dédommager la victime », assurait-il durant sa garde à vue.

« J’ai retrouvé l’appartement dans un triste état, j’ai essayé de lui tendre la main, je me suis retrouvée en grande difficulté à tel point que j’ai dû vendre cet appartement. C’est un escroc, un menteur », confie l’une des victimes.

La procureure, Mathilde Defretin, avait requis deux mois de prison ferme, décision confirmée par le tribunal. La victime, déboutée de ses demandes de loyers non payés, a tout de même obtenu 1 200 € de préjudice moral.

Une de ses connaissances à l’unité hospitalière d’Heinlex à Saint-Nazaire, également victime.

Un assistant d’éducation a également été victime de l’accusé, qui a utilisé sa carte bancaire pour un achat personnel de 500 €. Le prévenu a admis l’achat mais prétendu avoir compris qu’il s’agissait d’un prêt.

Le tribunal a doublé la peine demandée par la procureure, condamnant le prévenu à quatre mois de prison ferme et au remboursement de 759,98 €.

Dans un autre dossier, le prévenu avait fourni un relevé de compte falsifié lors de la location d’un logement. Malgré une peine requise de quatre mois, le tribunal a relaxé le prévenu.

12 mois de peine…

Sans compter qu’il est en outre, en conduite sous l’emprise du cannabis.

Enfin, le quatrième dossier concerne l’interception du prévenu conduisant sans permis ni assurance. Le tribunal a suivi la demande de la procureure, condamnant le prévenu à quatre mois de prison ferme et à une amende de 750 €. Au total, le prévenu fait face à une peine totale de douze mois.

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