Va-t-on vers une baisse ou vers une hausse du prix des carburants pour 2024 ? On vous fait le point sur la question dans les prochaines lignes de ce nouvel article.
Peut-on espérer une baisse des prix du carburant en 2024 ?
Les prix des carburants alimentent les conversations à la caisse des supermarchés, en repas de famille ou directement à la pompe. En ce début d’année, on ne peut se retenir de se demander ce qu’il en sera dans les mois à venir ?
Olivier Gantois, président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip) en a sa petite idée. Comme il l’a confié auprès d’actu.fr, « il n’y a pas à espérer une baisse des prix ».
Toutefois, s’empresse-t-il d’ajouter, « il ne faut pas non plus s’attendre à une flambée ». Voilà qui est plutôt rassurant. Le prix du carburant dépend aussi du prix du baril de Brent, « la référence mondiale du cours du pétrole ».
« Il ne faut pas qu’il y ait trop d’offres, sinon la demande – et les prix – vont s’effondrer. »
Pour faire court, « comprenez qu’il ne faut pas qu’il y ait trop d’offres, sinon la demande – et les prix – vont s’effondrer. », Explique Olivier Gantois.
« Ils sont restés entre 75 et 85 dollars, plus ou moins. C’est une stabilité assez impressionnante étant donné les événements mondiaux : la Guerre en Ukraine qui continue, et le conflit entre Israël et le Hamas qui s’est embrasé en octobre », observe Olivier Gantois. Des prix élevés mais tout de même, stables. Une stabilité des prix du baril signifie une stabilité des prix des carburants.
A quoi peut-on réellement s’attendre cette année ?
« L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et la Russie continuent de reconduire leurs accords de limitation de la production pour éviter qu’il y ait un surplus (ce qui entraînerait une augmentation de l’offre, et une baisse des prix, NDLR) », précise encore le Président de l’Ufip.
« Comme aucun des éléments cités n’est amené à changer dans un proche avenir, les prix pourraient se maintenir dans les niveaux actuels en 2024 », continue-t-il.
« On n’est sûr de rien »
Avec les conflits, « on n’est jamais sûrs de rien », tempère Olivier Gantois.
« L’histoire nous montre bien qu’il suffit d’avoir un événement majeur demain et le baril augment d’un coup de 10 à 20 dollars« , indique pour sa part Francis Pousse, président de la branche distributeurs de carburants et énergies nouvelles du syndicat Mobilians à BFM TV.
« L‘opération à prix coûtant des grandes surfaces n’a eu un effet qu’à la marge, remarque-t-il, c’est d’abord le baril qui a baissé et également notre euro qui s’est un peu apprécié face au dollar. »